De retour au pays pour le we, j'ai failli m'etouffer dans mon kouign aman à la lecture d'une page entière (passée malheureusement inaperçue ici) dans le Ouest France du 18-19 février dernier.
Une page entière de propagande relayée par ce "journal".
Ouest France doit connaître de grosses difficultés financières pour publier un encart publicitaire aussi grossier.
"Article" non signé et pour cause! Il s'agit de la bonne parole relayée dans le "journal". Ouest France est donc assimilable à une sorte de Pravda.
En résumé, le titre de la publicité est "Ces clichés qui collent aux crampons du FCL".
L'annonce est "Des merlus dont la direction répond ici,
en toute transparence à ces idées reçues qui circulent de longue date autour du club" Que c'est beau
Des clichés extrêmement polémiques:
-La Tribune d'Honneur ne sera jamais reconstruite (faux évidemment)
-Depuis l'arrivée de F€ry, le prix des places a augmenté (faux évidemment)
-Le nombre de partenaires a fondu ces dernières années (je vous laisse deviner la réponse...)
En revanche, le club fait son mea culpa sur un sujet éminemment sensible et douloureux: la qualité de la nourriture vendue dans les buvettes est perfectible. Enfin mea culpa est un grand mot, car on apprend que c'est à cause de la Ville de Lorient que ce point est délicat et que le FCL ne peut pas faire grand chose (jamais la faute de la Direction, soit ce sont les circonstances, soit c'est la faute aux autres)
Et le club reconnaît que les caisses sont pleines (enfin pas suffisament pour recruter un vrai coach et ses adjoints)
J'attends avec impatience un article digne de ce nom de la presse locale sur les finances du club, les dividendes, les transferts: une enquête quoi. Mais pour cela il faudrait avoir des journalistes, des vrais, pas des commentateurs ou des attachés de presse.
Sur ce, je termine ma lecture d'un article délicieux de OF qui nous dit que l'absence de Mvuemba est un coup dur parce que la complicité entre Mvuemba et Marveaux saute aux yeux
Finalement, je crois qu'on va attendre un peu avant une enquête