un point sur les recrues Londonienne du mercato 2010 dont Laurent Koscielny sur le site gunners.fr
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gunners.fr : Qui ? Laurent Koscielny ?
C'est un peu l'interrogation qui résume le mieux l'impression des supporters lorsqu'ils ont entendu que ce défenseur français de 25 ans allait signer à Arsenal. Ce transfert a évidemment été l'énorme surprise de ce mercato et aussi un des paris les plus risqués pris par Wenger depuis plusieurs années. Il s'est dit que recruter un défenseur, qui est passé de Tours à Lorient en deux saisons, pour 12.5M€ était absurde et que l'adaptation à la Premier League serait trop grande pour que Laurent Koscielny réussisse, mais le joueur a démontré tout le contraire tout au long de la saison.
Le premier match du français a participé à faire taire les critiques. Cela semblait insensé au départ mais Wenger décide de titulariser le défenseur aux côtés de Thomas Vermaelen pour la première journée de championnat et quel match. Un périlleux déplacement à Anfield Road pour y défier Liverpool. Koscielny a montré à tous les spécialistes ce dont il était capable ce jour-là, muselant à la perfection Fernando Torres et provocant l'expulsion de Joe Cole à la 45ème minute suite à un tacle très dangereux. Il se verra cependant infligé un carton rouge en fin de match suite à un deuxième carton jaune, mais ce que l'on retiendra avant tout, c'est que le français a livré une prestation solide et pleine de promesses.
Premières bourdes et premiers doutes
28 Août 2010, déplacement sur la pelouse de Blackburn, Laurent Koscielny se fait déposer sur une accélération d'El-Hadji Diouf proche de la ligne de touche et laisse l'attaquant des Rovers seul face au gardien, Almunia en l’occurrence, pour aller inscrire le but de l'égalisation. Au match suivant et la réception de Bolton, le français passe par deux émotions totalement opposées en l'espace de 20 minutes. Il inscrit le premier but de sa carrière chez les Gunners à la 24ème minute sur une belle ouverture de Wilshere permettant à son équipe de mener 1-0. Mais à la 44ème minute, le défenseur souhaite jouer en retrait vers son gardien, Manuel Almunia, mais manque sa tête. Lee s'empare du ballon et centre devant le but pour Elmander qui égalise de la tête.
Le doute semble s'installer dans la tête du français qui malgré de belles performances commet néanmoins de petites erreurs, à évidemment mettre sur le compte de la jeunesse et de l'inexpérience. L'association avec Squillaci y est aussi pour beaucoup puisqu'il semble que le duo ne soit pas réellement complémentaire. Si Koscielny parvient à "tenir la baraque", son compère semble complétement dépassé ce qui explique sûrement les résultats décevants qui suivent comme le nul sur la pelouse de Sunderland (1-1), les défaites à domicile contre West Bromwich Albion, Tottenham (2-3) et celle face à Newcastle (1-0).
La première titularisation de Johan Djourou aux côtés de Koscielny va tout changer. Cette première association intervient lors de la 19ème journée pour la réception de Chelsea à l'Emirates. Dans ce match, le défenseur français montre une nouvelle fois qu'il est présent dans les gros matchs puisqu'il ne impêche Didier Drogba de s'exprimer. Après Tevez et Torres, c'est au tour de Drogba de se frotter au défenseur français sans jamais prendre le dessus.
La saison de Laurent Koscielny est finalement parfaitement représentée dans ces propos. Il a bien évidemment connu plus de hauts que de bas pour sa première saison, notamment en deuxième partie de saison où il a enchaîné les grosses performances. Une saison de moments forts marquée notamment par son but salvateur contre Everton qui donne la victoire aux Gunners, par ses prestations de hauts vols contre de très grands attaquants : Fernando Torres, Didier Drogba, Carlos Tevez et Lionel Messi.
Le lutin argentin, considéré à juste titre comme le meilleur joueur du monde, s'est, en effet, fait prendre de vitesse par le défenseur français qui tout en faisant parler son sens de l'anticipation a su éteindre le Catalan qui n'aura finalement pas brillé lors du match aller. Cette confrontation gagnée par les Gunners, 2-1, reste le match le plus abouti de Laurent Koscielny. Il est considéré à tous les niveaux comme le point culminant de la saison d'Arsenal et plus particulièrement du français.
Une saison de moments forts incluant également ce qui restera la plus grosse déception du français pour cette saison. Le 27 février 2011, Arsenal se déplace à Wembley pour disputer la finale de la Carling Cup contre Birmingham. Malgré un manque flagrant d'envie, les Gunners parviennent à égaliser par l'intermédiaire de van Persie qui répond à Zigic du côté de Birmingham. Comme tout le monde s'en rappelle, la fin de la rencontre est catastrophique pour Laurent Koscielny et pour toute l'équipe. Une mésentente entre Wojciech Szczesny et le défenseur coûte un but à Arsenal ainsi que tous les espoirs de l'équipe.
Les blessures de Johan Djourou et Thomas Vermaelen ont sûrement favorisé son intégration et son adaptation à la Premier League. Cela lui a permis de jouer plus de matchs que ce qu'il pouvait espérer, et de prendre plus rapidement ses marques. Mais il s'est clairement imposé tout au long de la saison.
Malgré des coups durs durant cette saison, peu de joueurs ont réussi de cette manière leur adaptation à la Premier League dans un grand club. Laurent Koscielny s'est montré fort tout au long de la saison aussi bien physiquement (il est le deuxième joueur le plus utilisé par Wenger derrière Wilshere) que moralement. Il a parfaitement justifié le choix de Wenger et rendu à son coach la confiance qui lui a été accordée. Il est d'ailleurs considéré par les fans comme la meilleure des recrues.
On peut clairement dire que Wenger a encore eu le nez fin sur ce coup mais nous a-t-il réellement fait une "Vermaelen" ? Certains diront que oui, d'autres que non mais finalement le français n'a pas peut-être pas connu la même réussite que le joueur belge. La première saison du français est évidemment réussie mais sûrement pas autant que celle de son prédécesseur qui avait été élu dans l'équipe-type de la Premier League pour la saison 2009/10. Quoiqu'il en soit, Wenger nous a fait du Wenger et nous a déniché un vrai bon joueur avec toutes les qualités nécessaires pour évoluer au plus haut niveau.
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