Machete Cortez a écrit :
Rien à voir avec l'émotion, je dis que la justice dans ce domaine elle est ce qu'elle est (déficiente à un point très problématique) et que donc un non lieu n'a pas toujours de valeur morale, surtout quand le "jeune homme" a dit lui-même tout seul comme un grand ce que je qualifie comme j'ai envie de le qualifier.
Mais bon le principal c'est qu'il soit libre, et que la guerre contre la weed soit menée.
POINT BAAAAARRE.
PS : Darmanin est une blanquette de veau.
Au delà du vide de contenu de ton propos et du jugement moral dont tu as parfaitement droit de faire étalage il y a quelque chose que tu n'apprendras pas dans tes articles sur le net.
Les crimes et délits de nature sexuelle sont par essence des infractions de l'intime donc peu ou pas de témoins.
Dans l'immense majorité des cas les faits sont révélés des mois voir des années plus tard donc pas d'éléments matériels (preuves).
Une victime est perclus de honte de culpabilité. Ça paraît dingue mais c'est un fait et bien souvent il s'agit d'un tel traumatisme que le psychisme enfouit l'innommable. C'est principalement ce qui explique la révélation tardive.
Tous les jours je reçois des victimes, femmes, hommes et enfants bien sûr qui ont le courage incroyable de révéler ce qu'ils ont subi. Mais je reçois aussi un nombre important de dénonciations calomnieuses et des plaintes bancales pour ne pas dire fantaisistes qui me font perdre un temps inimaginable.
Il est très difficile pour les enquêteurs et la Justice de confondre. poursuivre et condamner un mis en cause dans ce type d'infractions. Heureusement les enquêteurs de police judiciaire spécialisés dont j'ai l'immense honneur de faire partie, ont des compétences et quelques astuces pour obtenir des aveux circonstanciées ou par d'autres actes d'enquête que je ne révélerais pas ici (on laissera W9 s'en charger).
Tu ne peux donc pas dire un tel est un violeur parce que tu n'en sais rien. Cette attitude est déplorable parce que au delà de constituer un délit qui devrait te valoir des ennuis judiciaores, in fine elle porte préjudice a la vérité et aux victimes au même titre que les dénonciations calomnieuses.
Tu portes un jugement moral en te basant sur les propos rapportés d'une plaignante mais tu n'as aucune idée du contenu du dossier. Tu ne sais rien de la requérante et de la crédibilité de son discours.
Parfois il me faut plusieurs heures d'audition pour me faire une opinion sur ce que me dit une victime ou un témoin. Parfois je n'ai pas d'avis tranché mais ça tombe bien puisque nous on traite chaque requérant comme une "vraie" victime jusqu'à preuve du contraire.
Alors la justice se trompe, des enquêteurs merdent parfois mais résumer un problème si complexe a "la justice est a chier" c'est un peu simpliste.