panchoa a écrit :
lolo_56 a écrit :
Arménie et Azerbaidjan au bord de la guerre. Et la Turquie prête à soutenir l'Azerbaidjan.
Quelle surprise! P'têt qu'une seconde couche du génocide s'impose dans l'esprit d'Erdogan
Moi ce qui me frappe c'est l'utilisation de génocides, plus ou moins reconnus (il y a eu en réalité, énormément de génocides dans l'Histoire) pour justifier ensuite 10, 20, 110 ans après, "loin de chez nous" bien sûr , des annexions, colonisations, apartheid etc
Le conflit du Haut-Karabakh n'est pas si complexe qu'on ne le dit...
Il y a un territoire azérbaidjanais incluant, pour une partie seulement, une ancienne région autonome soviétique "Haut-Karabakh" (à l'instar de la Tchétchénie, Tatarstan, Carélie, Kalmoukie etc), territoires qui sont aujourd'hui sous contrôle militaire arménien.
La population y était majoritairement arménienne (mais pas exclusivement), les azéris ont du fuir ces 30 dernières années.
Pour rappel 20 % de l'Iran est peuplée d'azéris (plus nombreux que les azerbaidjannais eux mêmes), et l'Azerbaidjan (ou la Turquie) n'en font pas un casus-belli...
La position de la Russie et de certains pays dont la France n'est pas claire...en gros c'est la politique du fait militaire accomplie.
C'est un peu comme pour la Crimée (tiens d'ailleurs la Crimée n'était pas une région autonome à la chute de l'URSS), tout cela inéluctablement, comme au début du XXème siècle, conduit ou conduira à des guerres en chaîne.
Si la présence d'arméniens quelque part justifie de revoir à notre guise des frontières au nom d'une solidarité chrétienne, effectivement on est pas sorti de l'auberge. C'était d'ailleurs déjà, un peu le contexte du début du XXème siècle en Anatolie orientale.
Il y a un "groupe de Minsk" qui branle quoi depuis 25 ans ?? Quelqu'un croit sérieusement que le pompier pyrrhomane russe va résoudre ce type de conflit ? Si intervention il y a, la solution viable ne peut qu'être juste...retour des frontières de l'Azerbaidjan, autonomie pour la région du Haut-Karabakh du début des années 90. Cela aurait du être l'objectif affiché de ce "groupe de Minsk" au lieu d'attendre sans le dire la politique du fait accompli