Merlusenforce a écrit :
Marshall56 a écrit :
Merlus a écrit :
parler de respect quand on connait les magouilles de reims pour monter en national au depend de pontivy , lol :)
Plus que le Stade de Reims, à l'époque c'était toutes les instances du foot national qui souhaitaient que ce club illustre remonte au plus vite... ce qui a floué la GSI avec leurs magouilles !
Quelqu'un peut me raconter cette histoire entre la GSI et Reims?
Désolé Merlusenforce de n'avoir vu ton post. J'ai déjà posté un lien sur le forum très détaillé sur le sujet par contre sur quel topic ? Peut-être sur celui des Prestois...ils ne sont pas tout blanc eux aussi par rapport à la GSI !
Pour répondre à ta question, j'ai quand même retrouver cet article.
Le Stade de Reims est grand favori. En mai 1992, il était en liquidation judiciaire, relégué en DH, après qu'un pseudo-acquéreur fit croire à la FFF, un an auparavant, qu'il pouvait s'assumer financièrement, ce qui permit au club de poursuivre artificiellement ses activités en 3e division nationale en 1991-921. Sept ans après, le grand club français peut revenir sur le devant de la scène. Dans ce dernier match du 12 juin, véritable finale, les Rémois feront la course en tête jusqu’à ce que Christophe Duboscq n’égalise à cinq minutes de la fin (3-3) pour la GSI. Pontivy vient de décrocher le dernier billet pour le National ! Les Pontivyens de l’entraîneur Michel Jarnigon deviennent la cinquième meilleure équipe de Bretagne, derrière Nantes et Rennes (Ligue 1), Guingamp et Lorient (Ligue 2). Rapidement, pourtant, ce mois de juin d’anthologie va virer au cauchemar pour les Pontivyens. Le 24 juin, la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) interdit en effet à la GSI de monter en National pour des raisons financières, c'est-à-dire un déficit prévisionnel de 180 000 FRF (soit 27 440,82 euros). L'expert comptable du club prétend alors que c'est la DNCG elle-même qui lui a conseillé de présenter son budget sous une forme mettant en avant cette prévision, laquelle est perçue comme une faiblesse rédhibitoire. La DNCG confirme sa décision en appel. Hasard ou pas, le remplaçant de Pontivy devrait s'appeler ... Reims2.
Pontivy n’est pas encore vaincu. Il figure dans le calendrier de National, publié mi-juillet. La GSI ira à Besançon le 7 août et recevra Raon-l’Etape le 13 août. L’espoir pontivyen réside maintenant dans la décision souveraine du Conseil Fédéral de la FFF. Réuni le 23 juillet, celui-ci va, malgré la logique du terrain, confirmer la décision de la DNCG par 8 voix contre 7. Extrêmement serré, ce vote le fut sans doute à cause de ce déficit « ridicule et largement recouvrable dans le paysage actuel » selon un dirigeant de la GSI resté anonyme2. « Difficile de nier que le prestige du club champenois n’a pas influencé les « jurés » dans cette histoire et a sans doute fait pencher l’avis qui a fait la différence » écrit le journaliste Arnaud Tulipier dans France Football3. Le Stade de Reims est donc repêché sur « tapis vert », même si le président de la FFF, Claude Simonet, se refuse à valider la mesure sur le moment2. Des lettres de soutien envoyées par la majorité des clubs du National et la menace de boycott brandie par le président du FC Istres n’y changent rien4.
« Notre club de campagne n’a pas pesé lourd face aux lobbies parisiens » tonna l’entraîneur Michel Jarnigon4. « C’est affligeant sur le plan de l’éthique. Tout un projet sportif mené à bien depuis une dizaine d’années (de la DRH au National), balayé d’un revers de main, alors que les conditions économiques étaient réunies » concluait Yannick Henriat, Président d’honneur de la GSI4. La sentence est pourtant tombée, Pontivy est condamné sur le « tapis vert ». Le 28 juillet, le remplacement devient officiel : la FFF informe le Stade de Reims de sa promotion en National, lequel club de Reims va engager le buteur normand de Pontivy, Duboscq. La mauvaise santé financière de plusieurs clubs de National aurait pu laisser un espoir aux dirigeants pontivyens. Il n’en fut rien. Pontivy allait devoir repartir avec une équipe recomposée à 70 %5. Son budget prévisionnel, prévu à hauteur de 4,2 millions de francs, descend à 2,7 millions de francs. Le 7 août 1999, c’est Joué-lès-Tours que Pontivy accueille et bat, en CFA, pour que la dynamique s'entretienne, malgré tout. Mais le sentiment d’injustice des joueurs les décident à porter un brassard noir toute la saison pour protester4. Alors que le FC Mulhouse avait été mis « hors-jeu » après un dépôt de bilan (- 900 000 euros), le sort de Pontivy (- 27 000 euros) est finalement, pour une écriture comptable et malgré ses comptes négatifs, sportivement identique à celui du club qu’il fut censé remplacer.
En CFA en 2014-15, le club connaitra de gros problème de comptabilité. Les joueurs n'étant plus payés depuis plus de quatre mois refusèrent de jouer, faisant descendre le club en CFA2.
Source Wikipedia, on fait ce qu'on peut...