@Nanaff
Mais si c'est très visible en Europe c'est pas tout simplement parce qu'on en parle (médiatiquement et culturellement) ? Qu'il y a parfois des politiques de santé publiques, de la répression à la fois des trafiquants et des consommateurs, et que contrairement à une dictature il y'a un minimum de débat démocratique sur le sujet ?
Les dictatures ont plutôt tendance à cacher ces choses là comme tout ce qui n'est pas raccord avec l'image qu'elles veulent projeter d'elles sur le monde (y'a pas de drogués, pas d'alcooliques quand ce sont des dictatures islamistes, y'a pas d'homos non plus).
Mais dans les faits, il y a des camés en Chine, en Iran, des alcooliques en Arabie Saoudite. J'irais même jusqu'à dire que les dictatures sont naturellement poreuses au trafic (et au crime organisé en général), puisque la corruption y est souvent un sport national.
merlu29 a écrit :La Birmanie est le seul pays que j'ai visité et où je n'ai pas vu de drogue avec Singapour.
Oui mais c'est pas parce que tu ne le vois pas que çà n'existe pas, comme le dit Soe Htut (le boss de la lutte anti drogue en Birmanie) :
"Même si d'innombrables toxicomanes, producteurs, trafiquants et cartels ont été arrêtés et poursuivis en justice, la production et le trafic de drogue n'ont pas du tout diminué"
https://www.lepoint.fr/monde/birmanie-l ... 169_24.phpTu peux être l'une des dictatures les plus violentes, structurées, la plus militarisée, la plus répressive etc... Ils se retrouvent avec un trafic monstrueux y compris avec des drogues pas produites chez eux, preuve que tout circule.
Le truc c'est que le gâteau est trop énorme et que peine de mort ou pas, pour les trafiquants le jeu en vaut la chandelle, surtout s'ils sont pauvres.
Et culpabiliser les consommateurs çà marche pas non plus (quel que soit le produit qu'on consomme d'ailleurs, et le coût humain qu'il a).